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Protoxyde
d'azote :
- Le protoxyde d'azote (N2O) fait partie
de la classe des anesthésiques généraux.
Découvert par hasard à la fin du XVIIIe siècle
par un chimiste britannique, on reconnut très vite
ses effets psychotropes ainsi que sa faculté d'insensibilisation
à la douleur.
Ca fait quoi ?
- Depuis deux cents ans, le protoxyde d'azote
est, pour le monde médical, une curiosité.
Ses effets ne surviennent qu'en quelques secondes et ne
durent que tant qu'il est inhalé. Pénétrant
dans le sang, il en déprime les fonctions cérébrales
en quelques secondes.
- Avec le N2O, on ne peut à proprement parler de
" montée " tant la sensation de "
high " semble immédiate. Il s'agirait plutôt
d'une " douce redescente " accompagnée
de distorsions auditives donnant aux sons une enveloppe
métallique quelque peu stroboscopique. Pour ce qui
est de ses vertus hilarantes, il est a noté que les
fous rires ne sont pas systématiques. (le fait d'entendre
son voisin éclater de rire déclenche ce phénomène
chez tout l'entourage...)
Quels sont les risques ?
- Son utilisation à des fins récréatives
présente des risques qu'il faut connaître.
On sait qu'un usage prolongé et à doses élevées
peut avoir de graves conséquences pour la moelle
osseuse et le système nerveux, du fait d'interférences
sur le métabolisme de la vitamine B-12. Les sujets
les plus exposés à ces effets toxiques sont
ceux qui ont un déficit en vitamines B12 (végétariens).
Il vaut mieux manger beaucoup de Spiruline (par exemple).
Il existe un effet cumulatif lorsque les prises sont rapprochées
de moins de trois jours. Néanmoins inhaler 10 ballons
tous les wend-ends peut s'avérer dangereux à
la longue.
- L'inhalation directe du gaz contenu dans des réservoirs
pressurisés est dangereuse pour deux raisons : rappelons
d'abord que le gaz qui s'en échappe est très
froid - suffisamment froid pour entraîner des gelures
du nez, des lèvres et (plus grave) des cordes vocales.
Quand l'usager, qui est anesthésié, en prend
conscience, il est souvent trop tard. Il peut s'avérer
d'autre part très dangereux de respirer trop longtemps
du protoxyde d'azote non mélangé à
de l'oxygène. Bien que n'étant pas inflammable,
il est préférable de le tenir éloigné
du feu, le protoxyde d'azote favorisant, à l'instar
de l'oxygène, la combustion.
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